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Lectures de décembre 2014

Lectures du mois de décembre 2014

Rapide aperçu des livres terminés ce mois-ci.

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          Il était une fois, l'intégrale de Eloisa James

J’ai pu revisiter dans cet intégrale plusieurs contes de fées. L’idée est intéressante et dans l’ensemble assez bien traitée par Eloisa James. Le fait que ce soit un intégrale m’a bien aidée question budget. Ça m’est revenu à moins de 4 € par histoire. Voici mon classement personnel qui n’est pas forcément facile à faire:
1er >> tome 2 : La belle et la bête
2
ème >> tome 4 : Une si vilaine duchesse
3
ème >> tome 3 : La Princesse au petit pois
4
ème >> tome 1 : Au douzième coup de minuit
5
ème   > tome 5 : La jeune fille à la tour

-          La Nuit des temps de René Barjavel.

Cela fait longtemps que ce livre était dans ma wish-list. Je l’ai trouvé par hasard en librairie et je me suis dit que c’était l’occasion de mettre à jour ma culture générale et ma bibliothèque. Je ne regrette pas une seconde. On n’est d’abord pris dans le suspense de la découverte. Qu’est ce qui se cache sous l’antarctique  ? Puis à peine trouvé, une autre histoire commence. Je l’ai lu très rapidement. A lire.



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Critique: La couleur des sentiments

La couleur des sentiments
(The Help)

de Kathryn Stockett




4ème de couverture :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Genre : Comédie dramatique.

Mon avis
:

Ça y est, je l'ai lu. Après en avoir tant entendu parler et lu toutes ses critiques positives, je ne pouvais pas passer à côté.

Et je ne regrette pas du tout. Je l'ai lu en quelques jours, malgré le boulot, ...

L'histoire est dynamique, avec les visions des différents personnages qui se succèdent, qui se répondent, ... On s'attache aux personnages, on en déteste d'autres.

L'histoire nous immerge dans les années 60. Ce livre ne raconte pas seulement le malheur de la communauté noir. C'est aussi une description du quotidien de cette époque, les relations entre les hommes et les femmes, entre les parents et les enfants, entre femmes, entre amies, entre blancs et noires, ... Tous les sujets y sont abordés. Ces fameuses 60s, "golden 60s". Personnellement, je n'aurais pas voulu y vivre, même en tant que riche blanche. J'ai retrouvé dans ce livre l'ambiance que j'avais déjà découvert dans le film "le sourire de Mona Lisa" et dans la série très réussie "Mad Men". Plein de règles, de convenances, de limites qu’on n’ose pas franchir, qu'on ne peut pas franchir, les inégalités de couleur et de sexe. La ségrégation y est très forte. On a l'impression qu'on est toujours au temps de l'esclavage. Et pourtant, seulement 50 ans nous séparent! Je me sens très loin de leur façon de penser, de vivre. Est-ce typique des USA?

Après cette lecture je suis soulagée de vivre à notre époque.


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Critique: Jésus vidéo

Jésus vidéo

de Andreas Eschbach




Genre : Thriller

Mon avis:

J'ai beaucoup apprécié ce livre. 

J'ai écrit le résumé après mon avis car je pense que c'est encore mieux lorsque l'on ne sait pas de quoi ça parle.  La révélation du résumé n'arrive pas tout de suite.  Les différents personnages arrivent dans l'histoire au compte-goutte, et la révélation nous est faite en même temps qu'à eux.  C'est vraiment bien tourné.  Durant tout le livre, les héros suivent une piste, puis une autre qui s'avère erronée, ...  Le moindre détail est important, le moindre personnage secondaire apporte sa pierre à l'édifice.  A chaque piste, on imagine la suite de l'histoire, puis un nouvel élément remet tout en question.  Et toutes nos hypothèses tombent à l'eau.

De plus, le style d'écriture est très bon.  Ce n'est pas un thriller « grand public », écrit à la va-vite.  Il est tout à fait accessible mais on sent un travail sur la forme.  Chaque phrase, chaque mot a son utilité et est au service de l'histoire.  Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, alors que je n'ai pas beaucoup l'habitude des thrillers.  J'ai aussi appris des choses sur Jérusalem, la Palestine, ... 

Et quand on pense que tout est fini et perdu, ça repart.  Une nouvelle révélation réveille nos espoirs d'avoir une vraie réponse à ce mystère. 
La fin est une bonne fin.  La boucle est bouclée. 

4ème de couverture:

Non loin de Jérusalem, dans une tombe inviolée depuis deux mille ans, une mission d'archéologie exhume le manuel d'utilisation d'une caméra vidéo dont la sortie sur le marché est prévue... dans trois ans.
Un homme muni d'un caméscope aurait-il visité la Palestine du Ier siècle ? Si oui, que sont devenus l'appareil et les enregistrements ? Et, surtout, qu'a-t-on, qui a-t-on filmé? S'agit-il de la plus redoutable découverte archéologique de tous les temps ou d'un canular de génie?

En terre de Palestine et d'Israël, sur fond d'expertises scientifiques, de négociations acharnées et de sectes obscurantistes, s'engage une course effrénée où s'affrontent chercheurs, médias avides de sensationnel et services spéciaux du Vatican. Tandis que trois jeunes gens téméraires poursuivent leur quête parallèle et s'approchent pas à pas de révélations que tous ne jugent pas bon de rendre publiques. Ne feront-elles pas vaciller les fondements mêmes de la culture occidentale ?


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Critique: Deux soeurs pour un roi

Deux sœurs pour un roi
(The other Boleyn girl)

de Philippa Gregory


4ème de couverture :

" Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? " Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa sœur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour. Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.

Genre : Historique

Mon avis:

Pendant toute l'histoire nous suivons Marie Boleyn, la plus jeune des trois Boleyn, à la cour du grand Henry VIII.  Il apparaît très vite qu'elle est naïve, gentille et douce.   Ce qui n'est pas l'idéal pour survivre à la cour.  De plus, son obéissance envers sa famille, rongée par l'ambition, va mettre à mal son sens du devoir et la faire renoncer à ses besoins et envies.   L'utilisation de la première personne du singulier nous permet de nous attacher très facilement à ce personnage.  Cela donne aussi du réalisme à l'histoire.  On se croit vraiment dans les appartements privés du roi et de la reine, on les écoute parler, ... 

Anne est tout le contraire de sa sœur.  Elle prend sa vie en main, sait ce qu'elle veut et ose le dire.  Ce qui lui vaudra un exil.  Les deux sœurs s'aiment et, en même temps, c'est une lutte continuelle pour être la meilleure; au sein de la famille, aux yeux de leur frère, du roi, ...  Malgré son cœur qui semble parfois de pierre, on lui découvre des côtés fragiles.  Elle a dû renoncer à son amour et a dû se faire une nouvelle place.  Pendant plusieurs années, elle va tenir le roi en haleine, lui promettant monts et merveilles mais sans jamais se donner complètement.  Jusqu'à ce que la reine Catherine, aimée du peuple, soit bannie.  Son ambition va, hélas, la mener à sa perte.  Elle apprend au roi Henry VIII a être un vrai tyran et cela va se retourner contre elle.  Une fois mariée, elle doit absolument lui donner un fils et être irréprochable.  A mon avis, les choses deviennent vraiment dangereuses pour elle à la mort de la reine Catherine : Anne peut être reniée, ou pire, sans que le roi soit de nouveau lié à sa première femme.  De nouvelles jeunes filles gagnent les faveurs du roi en utilisant la technique d'Anne.  La chute devient inévitable. 

Ce livre est vraiment bien pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, la vie des puissants, les complots, ...  Je suis restée plongée dans l'histoire jusqu'au bout, malgré la longueur.  On est même triste lorsque ça se finit.  J'attends avec impatience la traduction des autres romans de Philippa Gregory. 

L'adaptation au cinéma:

Le film "Deux sœurs pour un roi" de Justin Chadwick suit assez bien le livre.  On y retrouve bien l'ambiance, les sentiments des personnages, ...  Bien sûr, le film étant plus court que le livre, certaines parties de l'histoire ont été supprimées ou résumées.  Dans le film, on a l'impression qu'Anne arrive à se faire couronner reine en quelques mois alors que cela a pris plusieurs années.  On suit moins la vie sentimentale de Marie, ...  Ces raccourcis sont très bien réalisés et n'enlèvent rien à l'histoire de base. 
Un point un peu dommage, le film fait croire que la mère des Boleyn (jouée par Kristin Scott Thomas) essaie de préserver ses enfants contre le despotisme des hommes.  Dans le livre, elle est plutôt du même côté que son frère et son mari, sans un mot gentil pour ses filles. 



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